Jane Eyre de Charlotte Brontë
J’ai adoré ce roman qui relate la vie d’une petite orpheline prénommée Jane Eyre.
Celle-ci subit les brimades de son cousin et l’indifférence des deux filles de Madame Reed. Quant à cette dernière, Jane ne peut en espérer que la totale aversion.
C’est ainsi que se passe la prime enfance de Jane. Jusqu’à son envoi à l’austère pension de Lowood. Il s’agit d’une institution rigoureuse destinée aux jeunes filles dépendantes. Jane y reçoit les subsides d’une éducation religieuse. Coudre, exécuter des prières, manger rarement à satiété. Mais, malgré la rudesse de ce lieu, le caractère de Jane Eyre se forme et se développe.
Il ne se passera que peu de temps où elle rencontrera son seul et véritable amour. Monsieur Rochester.
Elle fut introduite à ses yeux en tant que préceptrice de sa pupille, Adèle.
Les pérégrinations et la situation de Jane Eyre la pousseront à se confronter à l’impétuosité apparente de son maître. Mais Monsieur Rochester, suite à un accident, perd la vue. Par chance, maintenant, il regarde avec toute la clarté d’un homme amoureux la chétive Jane ; sa fée, revenue pour lui, alors que lui-même n’y croyait plus…
Nous y sommes ! Jane Eyre est une femme accomplie et sûre d’elle. Fidèle à ses croyances, à son caractère et surtout à Edouard Rochester.
C’est une bien belle histoire que celle-là, avec ses heurts, ses désillusions, mais aussi ses espoirs, que je viens d’essayer de coucher sur ce papier. Maigre résumé de ce chef-d’œuvre de la littérature anglaise, qui, j’espère, vous donnera envie de lire ou de redécouvrir !